Page:Moréas - Poèmes et Sylves, 1907.djvu/129

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Gentil esprit, l’honneur des Muses bien parées,
    La Tailhède, les bandelettes sacrées
Ceignent ton front. Bien que tu passes parmi nous,
Que la cendre à tes pieds de cette vie reste
Comme aux flancs de Délos la mousse du Géreste,
Ta soif s’étanche aux flots Dircéens, et d’un doux
Murmure le laurier frémit quand tu parais,