Page:Moréas - Poèmes et Sylves, 1907.djvu/156

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Adieu, roseaux amis que savait pertuiser,
pour être les premiers, ma main ! Je veux creuser
la tige du lotus ; s’il est vrai que sa fleur,
en apaisant la faim, apaise la douleur
et fait à l’homme errant sur Neptune écumeux
oublier sa patrie et ses antiques dieux ;
lorsque j’y soufflerai, avecque mon haleine
peut-être envolera ma peine.