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AEMILIUS, L’ARBRE LAISSE
Aemilius, l’arbre laisse la verte
couleur, et le lustre s’efface
des roses, dessus leurs faces ;
et pour les rossignols, dans leurs hautes demeures,
amour ne file plus les heures ;
et de son vol, pour rien, bat le gel des fontaines
l’oiseau, qui Jupiter muant en forme vaine,
d’Ilion douloureuse engendra le brandon-
quand vient sur la forêt l’extrême automne.