Page:Moréas - Poèmes et Sylves, 1907.djvu/46

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Les sauges m’ont dit : ne l’attends pas,
il s’est endormi dans d’autres bras.
-ô sauges, tristes sauges, je veux
vous tresser toutes dans mes cheveux…
Dieu ait pitié de mon âme.