Il a le courage de le saisir et de le soupeser.
Il le trouve gras, et le juge un digne mets pour une telle dame.
Sans différer, Frédéric tord le cou à son faucon, le fait plumer par la servante, puis mettre à la broche promptement et rôtir.
La table était dressée, et il y avait des nappes fort blanches, car il en restait encore quelques-unes à Frédéric.
Il court au jardin trouver les dames, et il leur dit, assez allègrement, que le dîner était prêt.
Monna Jeanne et l’autre dame vont se mettre à table, et elles mangent, sans le savoir, le bon faucon de Frédéric qui les servait en toute diligence.
Le dîner fini, et après avoir devisé agréablement, il sembla à la dame qu’il était temps de dire pourquoi elle était venue :
— Frédéric, commence à dire Monna