Page:Moreau, Daverne - Manuel pratique de la culture maraichère de Paris.djvu/41

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

rain consacré à la culture maraîchère, il y en a de deux sortes. Quand le terrain est de la première qualité, il se loue de 12 à 1,300 fr. l’hectare, y compris le logement du jardinier ; quand il est de seconde qualité, l’hectare se loue de 8 à 900 fr. Outre le loyer, le maraîcher locataire paye encore l’impôt personnel et les portes et fenêtres.

8o Le nombre de panneaux de châssis employés dans la culture maraîchère, dans la nouvelle enceinte de Paris, est évalué à
360,000
Le nombre de cloches est évalué à
2,160,000
9o Dans un marais employé en culture maraîchère depuis quelque temps, les engrais et matières fertilisantes se trouvent dans les débris du fumier qui a servi à faire les couches et les paillis : ainsi, en calculant ce que nos châssis et nos cloches usent de fumier, le prix de l’engrais sera une partie du prix du fumier. Un panneau de châssis use par an, terme moyen, pour 4 fr. de fumier ; c’est donc quatre fois 360,000 ou
1,440,000 fr.
Pour occuper 2,160,000 cloches, il faut du fumier pour
370,000 fr.
Pour le fumier à faire des champignons
100,000 fr.
Total de dépense pour fumier et engrais
1,810,000 fr.

10o Quant à la somme annuellement dépensée