Page:Moreau, Daverne - Manuel pratique de la culture maraichère de Paris.djvu/54

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

sent qu’une partie des bons effets d’un mur, ils ne peuvent hâter la végétation avec la même rapidité ; mais leur protection n’est pas à dédaigner, et on se trouve bien de les employer, même d’en faire de moins élevés dans différentes parties du marais pour favoriser certains semis ou la croissance de certains légumes. Nous reparlerons des brise-vent dans le chapitre VII.

Séparateur


CHAPITRE V.

Des substances améliorantes employées comme engrais,
amendements stimulants.

Les jardiniers-maraîchers d’aujourd’hui, comme sans doute étaient ceux du temps passé, ne connaissent pour engrais et stimulant que le fumier, l’eau et la chaleur ; rien de plus. Plusieurs d’entre nous se rappellent, pourtant, avoir vu employer les balayures des rues de Paris pour améliorer la terre de certains marais ; mais cet usage est abandonné depuis longtemps par les maraîchers dans l’enceinte de la capitale, quoiqu’il soit toujours suivi, et avec raison, dans la petite culture des environs.

Nous l’avons déjà dit, il n’y a que les maraîchers qui ne font pas de primeurs et, par consé-