par une voie légèrement différente de celle que nous avons suivie. On peut en effet considérer la relation (I) comme l’équation différentielle de la « famille » des courbes représentatives des valeurs conjuguées de et de , qui laissent identique à elle-même la situation du premier individu, et que, pour cette raison, le professeur d’Oxford a désignées sous le nom de courbes d’indifférence[1] ou de satisfaction constante[2]. Chacune de ces courbes correspond à une quantité de plaisir P déterminée par la forme de la fonction F.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/98/Moret_-_L%E2%80%99emploi_des_math%C3%A9matiques_en_%C3%A9conomie_politique_-_221.jpg/250px-Moret_-_L%E2%80%99emploi_des_math%C3%A9matiques_en_%C3%A9conomie_politique_-_221.jpg)
On voit donc (fig. 13) qu’en chaque point il y a une ligne de force ou de préférence normale à la courbe d’indifférence passant par ce point, suivant
laquelle on peut dire, d’une façon elliptique, que l’individu a le plus grand intérêt à essayer de se déplacer, tandis qu’il lui importe peu de se mouvoir ou non perpendiculairement à cette direction, le long d’une ligne