Page:Morissette - Le fratricide, 1884.djvu/117

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Le cachot qu’il occupait n’avait comme je l’ai déjà dit, aucune ouverture par où la lumière put entrer. Le sommeil avait rendu à Julien un peu de calme. Il regrettait sa conduite de la veille au soir, comme il regrettait ce qui l’avait conduit au pénitencier, et se demandait ce qui allait lui arriver. Il l’apprit bientôt. L’individu qui vint lui apporter quelque nourriture lui apprit qu’il devait rester en cet endroit durant trois jours et qu’il n’aurait pour toute nourriture que du pain et de l’eau.

Après le départ du guichetier, Pierre tempêta et ragea, mais inutilement, il dut faire ses trois jours de cachot et vivre au pain et à l’eau.