Page:Morissette - Le fratricide, 1884.djvu/40

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fus d’Alexina ; que la jeune fille l’aimait et que si elle n’avait pas été influencée, elle l’aurait accepté avec plaisir.

Il criait, blasphêmait, écumait, en un mot, il était affreux à voir.

Son père désirant mettre fin, à cette scène épouvantable, empoigna Pierre par les épaules et le conduisit un peu brusquement à la maison, où il l’enferma dans une chambre, après l’avoir forcé de se coucher.

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Pendant que cette scène se passait chez Julien, une autre beaucoup plus agréable avait lieu chez Gendron.

Le pauvre Arthur tremblait affreusement lorsqu’il partit chez lui pour aller parler à Alexina.

Son cœur battait bien fort.

Le jeune homme s’arrêta plusieurs fois, avant d’arriver à la demeure de Gendron.

Rendu à la porte, je crois bien qu’il resta cinq minutes avant d’entrer.