Page:Morissette - Le fratricide, 1884.djvu/97

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lui raconta la chose. Comme il fallait purger la ville de ces voleurs, on décida de ne rien dévoiler, et de laisser Belleau faire son travail, tout en le surveillant de près. C’était le meilleur moyen d’arrêter les quatre misérables d’un seul coup.

Trois ou quatre jours plus tard, Pierre Julien et ses trois nouveaux amis se réunissaient de nouveau chez le père Thibault et décidaient de faire leur visite au magasin de M. Fisherman le lendemain soir.

Comme Pierre Julien n’osait pas prendre une part trop active dans ce vol, il fut résolu qu’il se tiendrait à la porte du magasin, afin de donner l’éveil, dans le cas où la police viendrait les troubler dans leur besogne.

Belleau, Latreille et Touchette devaient entrer dans le magasin et s’emparer de tout ce qui pouvait s’emporter facilement.

Pour plus de précaution, chacun des quatre devait avoir sur lui un couteau quelconque qui lui permettrait de se défendre en cas d’attaque.