Aller au contenu

Page:Morphy - Le vampire, 1886.djvu/115

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
115
LES MYSTÈRES DU CRIME

de ne point dire au sous-brigadier quel redoutable bandit il comptait capturer.

Désormais, on ne pouvait que tomber d’équivoque en équivoque.

Il devenait difficile de débrouiller l’écheveau des multiples identités de Caudirol.

Le meurtrier avait conservé précieusement les papiers de sa victime écrasée rue Saint-Louis-en-l’Île.

Le malheureux était placier dans une maison de Limoges. Il avait tous ses papiers sur lui, suivant l’usage des commis-voyageurs.

Caudirol, usant d’audace, se substitua à lui.

L’agent Haroux était embarrassé.

— On prendra des informations à Limoges, s’il le faut, dit-il pour faire contenance.

Caudirol vit bien que l’on s’était trompé.

Il ne s’expliquait pas l’invraisemblable situation qui lui était faite, mais, néanmoins, il était décidé à en tirer tout le bénéfice possible.

On le conduisit dans la cellule du poste, en attendant son interrogatoire par le commissaire de police du quartier.

Il se laissa enfermer tout en protestant énergiquement.

FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE