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LE DOCTEUR NOIR

Dès son arrestation, il s’était senti perdu.

La fatalité l’accablait,

Ne pouvant se disculper d’une façon vraisemblable, il préférait garder un mutisme absolu.

Une seule chose pouvait le sauver. C’était la résurrection de la baronne de Cénac.

C’eut été la preuve vivante de son innocence.

Sa justification devenait aisée.

Mais il n’avait eu aucune nouvelle de Jean Baptiste Flack.

La conviction qu’il s’était faite était celle-ci :

La baronne n’était pas revenue à elle, contrairement à ce qu’il espérait.

Son domestique n’aurait pu produire qu’un cadavre, ce qui n’eut rien prouvé, tout en le perdant inutilement.

Donc, Flack avait dû faire disparaître le corps et il se cachait avec raison.

C’était pour lui un soulagement de savoir en liberté ce compagnon fidèle.

Voilà où en étaient les choses au jour où le meurtre de l’agent Haroux vint se greffer sur la tragédie du Père-Lachaise.

Nous savons qu’il avait entrevu Jean-Baptiste Flack et que celui-ci lui avait remis un papier.

Nous allons revenir sur ces détails importants dans la partie suivante de cet ouvrage.

FIN DE LA DEUXIÈME PARTIE