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ÉPILOGUE

LA FIN D’UN MONSTRE


CHAPITRE PREMIER

La fortune du baron de Cénac.

La ruelle qui contourne le mur du Père-Lachaise, du côté de la place Armand Carrel, était déserte.

Il était trois heures du matin.

Caudirol, qui était revenu de Noisy en toute hâte, s’engagea dans ce chemin noir et boueux.

Il tira, de la vaste poche de son pardessus, une corde munie d’un crochet qu’il lança sur la crête du mur.

Elle y resta fixée…

Un instant après, Caudirol se retrouvait dans le cimetière où il avait accompli ses effroyables forfaits.

Il regarda la place où il avait étendu sans vie le gardien Bonnasse.

— Comment, diable ! ce sacré Bartier est-il en liberté, se demanda-t-il de nouveau,

Mais le temps pressait.

Il s’orienta.

Au bout de la plaine déserte il aperçut l’allée qu’il avait prise la nuit où il s’était vautré dans son ignoble orgie de satyre en rut.

Il s’avança dans cette direction.

Les indications du Docteur-Noir étaient précises. Il les avait bien retenues.

À la clarté de la lune, il put lire le nom des allées sur les plaques.

Il se trouva rapidement dans l’étroit sentier désigné par le docteur.