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Page:Morville - Bijou du Parnasse, 1670.pdf/147

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Bijou du Parnaffe.. 139 de son plumage, qui n’eftoit. que la moindre de ses qualitez, charmoit les yeux de tout le monde. L’Amour le voyoit avec honte, Les aules que luy fit la Reine d’Amathonte, Paroiffoient sans éclat auprés de cét Oyfeau ; Ce Dieu fut si jaloux de sa beauté fupréme, Que pour perdre un objet si beau, Et causer ma douleur extréme, Il se servit du jeune Hilas, Pour faire avancer son trepas. Ce Dieu jaloux avoit tenté toutes fortes de voyes avant cette derniere, pour le faire perir ; il avoit voulu feduire tous les Bergers & Begeres de cette Contrée, pour les obliger à le pouvoir mettre en M ij