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Page:Morville - Bijou du Parnasse, 1670.pdf/16

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Bijou du Parnaſſe.

STANCES.

§ * §

CHer & seul confident de ma secrette joye, Qui vis naiftre mes feux pour mon volage Amant, Reçois tous les soupirs que ma douleur t’envoye, Free à mes malheurs ce foible allegement : Eco, je ne puis plus me taire, Tu fçais que Tircis m’a fcen plaire ; Mais tu n’as point appris le reste du fecret, Ie vais te découvrir jusqu’au fond de mon ame : Arrefte cependant ton babil indifcrer, Et ne parle point de ma flâme.