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Page:Morville - Bijou du Parnasse, 1670.pdf/90

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82 Bijou du Parnaffe. פר 95 Sur la mort de Monfieur de Morville. Q’ELEGIE. Voy donc tu ne vis plus, cher Epoux que j’adore ? Non non tu n’es point mort puis que je vis encore : Ton cœur vit en moy-mefme, & le mien affligé, Te va suivre aussi-toft que je t’auray vengé. Iufqu’à ce temps fatal souffre aumoins que ton ame, Reprenne des chaleurs à celles de ma flâme : Auffi bien du destin la jalouse fureur, Ne t’a point fait mourir dans le fond de mon cœur. Tu vivras en luy seul, puis qu’il vit & respire ; C’est pour toy qu’il languit, c’est pour toy qu’il foûpire :