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Page:Moselli - La Cité du gouffre, 1926.djvu/36

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Arrivé à Nantes, le capitaine Mercier, que le récit de Philippe Raquier avait fort impressionné, se renseigna et apprit facilement que le Thames avait embarqué à Melbourne, lors de son suprême voyage, une importante quantité de rubis et d’opales.

Philippe Raquier n’avait pas menti…

Existe-t-il donc au fond de la mer des êtres qui nous connaissent, et que nous ne connaissons pas, des êtres doués d’une civilisation avancée — et qui, peut-être, provoquent les naufrages de nos navires, pour s’approprier certains objets ?

Un fait est certain, c’est qu’au large du cap Guardafui, plus de cent navires se perdent chaque année : le Ghodoc, le Renard, l’Amiral-Gueydon y ont fini leur carrière — et bien d’autres…

Les courants ont été incriminés. Mais sont-ils les seuls coupables ?