la hutte. Et les détonations cessèrent de se faire entendre.
Les chiens aboyèrent plus fort.
Quelques minutes s’écoulèrent. Kobyak ne reparaissait pas.
Les deux savants étaient toujours muets. Ils pensaient que l’Indien devait travailler à dégager l’entrée de la hutte sur un large périmètre, pour ne pas être obligé de recommencer.
Mais une heure passa, deux… Ottar Wallens vit que Densmold s’était endormi. Il ronflait. Le géologue consulta sa montre et vit qu’elle était arrêtée.
Il se sentit la gorge serrée par une angoisse étrange, si violente qu’il se tourna vers son compagnon et le réveilla d’une secousse.
— Eh bien ? demanda Densmold, en se redressant, sourcils froncés.
— Voilà plus de trois heures que Kobyak est sorti, et il n’a pas reparu !
— Trois heures ?
— Au moins ! Ma montre est arrêtée !
Instinctivement, Densmold tira la sienne :
— La mienne aussi ! constata-t-il, étonné. À deux heures onze…
— À deux heures onze, la mienne aussi ! fit Wallens, qui, le plus vite qu’il put, se coula hors de son sac de fourrure.