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Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/111

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que j’ai le malheur de vous déplaire : mais du moins ne m’accablez pas de votre courroux ; & ſongez, ſi vous me trouvez coupable de vous adorer, que vous ne devez pas m’en accuſer, mais votre beauté ſeule, & vos graces ; & ne vous en prenez qu’à vous-même, ſi je n’ai pas conſervé une liberté, que vous m’avez ſait perdre. — Ah ! Marquis, vous faites trop peu de cas de mes prieres, pour me perſuader ce que vous dites mais, je me reproche d’avoir écouté vos diſcours ; & pour rectifier ma ſaute, je ne les ſouffrirai pas plus long-temps. — Mademoiſelle de Bricour en achevant ces mots, le quitta,