Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/112

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& regagna ſon appartement, en lui défendant de l’accompagner, quelques inſtances qu’il lui en fit. — Que je ſuis malheureux s’écria de Bliville auſſi-tôt qu’il fut ſeul ; quoi ! l’unique perſonne que j’aime, que je pourrai jamais aimer, eſt inſenſible à mon amour ! cruelle, trop cruelle Célide ! —

Comme il achevait ces paroles, le Comte de Bricour parut : ayant entendu prononcer le nom de ſa fille, il s’était avancé avec précipitation. — je croyais, dit-il à de Bliville, que ſon abord avait interdit, je croyais avoir entendu le nom de Célide ? — Il eſt vrai, Comte ; je ne vous diſſimule-