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Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/137

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particulier. — Enfin, Mademoiſelle, lui dit-il d’un ton pénétré, voici l’inſtant fatal, où il faut que je m’éloigne de vous : je vais être pendant cinq mois, qui ſeront pour moi cinq ſiecles, privé du plaiſir de vous voir ; & je n’aurai pas même la conſolation, de penſer que pendant mon abſence, vous daignerez vous occuper quelquefois d’un homme qui ne reſpire que pour vous. Vous devez croire que je n’oublierai pas ainſi le généreux Marquis de Bliville, à qui je dois la vie d’un pere que je chéris ſi tendrement ; & vous devez être aſſuré, que je m’occuperai ſouvent de la reconnaiſſance que je lui dois ; & dont la