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Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/138

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vue de mon père me retracera ſans ceſſe le ſouvenir, en penſant que ſans lui, je pleurerais actuellement ſa perte. Ah ! Mademoiſelle, occupez-vous plutôt de l’amour que vous m’avez inſpiré ; & permetez-moi de penſer que, lorſque le cruel tems, que je vais paſſer loin de vous ſera expiré, & que je viendrai vous rendre mes reſpectueux. hommages, ma vue ne vous ſera point odieuſe. Il s’en ſaut bien ! allez, Marquis, & ſoyez aſſuré que je vous reverrai avec plaiſir. De Bliville tranſporté des paroles obligeantes que Célide venait de lui dire, ſe jetta à ſes pieds, & lui baiſa la main ; mais en-