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Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/145

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vous me fîtes à mon départ, de ne pas me bannir entierement, de votre ſouvenir : & daignez, je vous en ſupplie, me donner quelqu’aſſurance, que joccupe quelquefois votre loiſir ; je m’eſtimerai moins malheureux, ſi je puis obtenir cette grace, que je recevrai, avec une joie égale, la reſpectueuſe paſſion, avec laquelle je ſuis,

Mademoiſelle,

Votre &c.

Quand Célide eut achevé la lecture de cette lettre, elle fut la préſenter à ſon pere, qui après l’avoir lue : — croyez-vous, ma fille, lui dit-il, croyez-vous vé-