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Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/146

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ritables, les ſentimens du Marquis ? — Non, mon pere, non : je n’ai pas aſſez de préſomption, pour croire ce que le Marquis m’exprime. — Penſez toujours ainſi ma fille ; & ſongez, que vous ne devez jamais faire aucun fond ſur les diſcours d’un jeune homme, qui déſavouera demain, ce qu’il dit aujourd’hui ; & à qui la vue d’un nouvel objet, fera peut-être perdre les impreſſions, que vous avez pu lui donner. Mais vous devez une réponſe au Marquis ; les obligations que je lui ai, l’exigent : — Quoi ! Vous voulez que j’écrive au Marquis ! — Oui, ma fille ; & demain pendant que je lui écrirai, vous irez dans votre