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Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/152

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dre pere, dit-elle, en l’embraſſant, & recevez l’offrande de ce cœur, (où vous avez vaincu,) qui ſe conſacre tout entier à vous ; & qui ne veut faire uſage de la liberté, que vous lui avez rendue, que pour vous reſpecter & vous adorer encore plus, s’il eſt poſſible ! — Tu t’abuſes, ma fille, reprit le Comte, en lui rendant ſes embraſſemens ; tu te crois libre, & tes chaines ſont encore bien fortes : mais je te quitte pour t’y laiſſer réfléchir ; & après un mur examen de l’état de ton cœur, tu ne reconnaitras que trop, la vérité de mes paroles. En achevant ces mots, il ſortit ſans attendre ſa réponſe.