Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/23

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livrée à la douleur, comme ſa mere aux ſouffrances. Sa femme de chambre, eſſayait vainement de la conſoler : Ah ! ma chere Angélique, (c’eſt ainſi que cette fille ſe nommait.) Quand je penſe, que peut-être dans peu, je ſerai privée pour toujours d’une mere que j’adore ; la raiſon ne peut rien ſur mon déſeſpoir. Tendre mere ! quoi ! je ne vous verrais plus ! — Ces paroles étaient toujours entrecoupées de ſanglots. — Mais, mademoiſelle lui diſait Angélique, vous pleurez ſur ſes dangers, comme vous pleureriez ſur ſa perte. — Ah ! ce coup me donnerait la mort je ne ſurvivrai point à ma mere. — L’aimable