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Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/69

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demande, une ſi cruelle reſtriction : laiſſez-vous attendrir à la priere d’un malheureux, qui donnerait ſon ſang, pour obtenir ce qu’il vous demande ! — Ah ! Marquis, s’écria le Comte ; vous avez bien du pouvoir ſur moi : je ſens que je ne puis rien vous refuſer : allons, il ſaut vous ſatisfaire : vos deſirs ſont pour moi des loix. — Le Comte paſſa auſſitôt à l’appartement de ſa fille, qui était fort triſte depuis qu’elle était inſtruite de l’état du Marquis : quand ſon pere entra, il la trouva dans l’attitude d’une perſonne, qui rêve profondément : elle était aſſiſe devant une table, ſur laquelle elle