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Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/70

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avait les coudes appuyés : au bruit que fit le Comte en entrant elle tourna la tête d’un air mélancolique ; lorſqu’elle l’apperçut, — eh bien ! lui dit-elle, en pâliſſant & en rougiſſant ſucceſſivement, dans la crainte où elle était, d’apprendre de ſâcheuſes nouvelles de de Bliville : eh bien ! le Marquis, mon pere ! Le Marquis ?… — eſt ſort mal, ma fille : répondit le Comte à qui ſon émotion n’avait pas échappée : aſſeyez-vous, continua-t-il ; & écoutez-moi attentivement. — Célide, ſuivant les ordres de ſon pere, s’aſſit ; il ſe plaça auprès d’elle, & lui parla ainſi. — Le Marquis, après avoir été long-tems avec un de ſes