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Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/79

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Comte, s’écria-t-il ; que ne vous dois-je point ! Mademoiſelle : continua-t-il, en adreſſant la parole à Célide : je meurs ſatisfait… Nuit terrible ! qui venez me ſaiſir ! Horreurs du trépas ! Lugubres images ! funeſte tombeau ! vous me paraiſſez remplis de charmes ; vous faites mes plus cheres délices ; vous êtes un bien pour moi ! Divine Célide ; je vous adore il m’eſt donc pers mis de vous le dire. Ah ! ma mort eſt mon bonheur. — Pendant que le Marquis parlait, les yeux de Célide ſe couvrirent de larmes ; tous ſes efforts pour les arrêter fûrent vains : elle voulut lui répondre ; ſa langue ſe glaça ; elle tenait ſes regards