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Page:Motte - Celide - vol 1.djvu/80

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baiſſés pour dérober ſes pleurs, & quelqueſois auſſi, elle les levait ſur le viſage de l’aimable Marquis, où elle appercevait toutes les apparences de la mort : que cette vue excitait de déſeſpoir dans ſon ame ! Enfin d’une voix où l’on remarquait beaucoup d’agitation. Pourquoi, Monſieur, lui dit-elle, pourquoi déſeſpérer de votre vie ? Ah ! pour moi, je penſe que le Ciel plus juſte la conſervera au généreux libérateur de mon pere. — Ce peu de paroles, quoiqu’elle n’eut rien répondu, ſur ce qu’il lui avait dit de ſa paſſion ; ſurent un baume ſalutaire pour les plaies du Marquis ; ſa pâleur diminua, & quel-