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Page:Motte - Celide - vol 2.djvu/13

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avez cauſés. C’eſt vous, cruelle : c’eſt vous, qui avez mis dans le ſein de l’infortuné de Blémigni, le funeſte poiſon, qui me prive pour toujours, d’un frere que je chériſſais, & qui méritait ſi bien toute ma tendreſſe. Ah ! s’écria Célide ſuffoquée de douleur, par ces cuiſans reproches ; de quoi m’accuſez-vous ? qui ! moi ! j’ai contribué à l’événement, qui eſt l’objet de mes regrets, ainſi que des vôtres ? Ah ! s’il eſt vrai que j’en ſois l’auteur, quoi qu’involontairement ; percez ce cœur, que vos reproches viennent de déchirer bien plus cruellement ! immolez cette infortunée victime aux mânes de