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Page:Mouillard - L’empire de l’air.djvu/261

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L’EMPIRE DE L’AIR.

par des pitons, qui ont leur attache il une partie résistante de l’aile, au point E (fig. 30). Comme, en les tirant, les pieds tendent à s’écarter, on les réunit au moyen d’un crochet et d’une boucle fixés à la hauteur de la malléole interne. D’un mouvement on peut les déclancher, ce qui alors rend la marche possible.

Ces deux joncs, qui sont réunis comme le serait un bâton qui serait fendu dans le sens de sa longueur, transmettent la tension d’abaissement de l’aile sans difficulté ; ils font alors l’effet de cordes. Quant à la pression de relèvement qu’ils ont à communiquer à l’aile, il se présente là une difficulté : il faut qu’ils remplissent l’office de barres rigides dans tous les cas autres que celui de l’abordage, où ils doivent alors remplir le rôle de ressorts.

Pour obtenir ces deux effets divers et contraires, il faut pouvoir lier rapidement ces deux joncs : on y parvient en faisant glisser un anneau qui vient les unir. — Dans le cas d’abordage, on relève l’anneau au moyen d’une corde, et alors les deux joncs, pouvant s’écarter, esquivent ainsi les secousses terribles des atterrissements qui briseraient l’appareil.

Il y aurait encore à décrire une foule d’accessoires, tels que : engin pour éviter le trop grand écartement des ailes, moyen de les fixer dans une position de marche pratique, de manière à pouvoir prendre une position plus commode et plus rationnelle pour le vol, etc., etc.

Le cadre de cette étude ne comporte pas tous ces développements, il faut nous restreindre ; et cependant, qu’il y aurait encore à dire !…

Je me suis bien rendu, c’est vrai, mais çomment s’y résoudre ?