hauteur de la généralité des autres oiseaux, car il a aussi ses migrations périodiques.
Ce choix, au premier abord, peut paraître curieux : cependant, on remarquera que les grandes difficultés du vol sont résolues par les petits oiseaux. — Les fauvettes, sylvies, oiseaux-mouches, colibris, font des tours de force constants. On peut même à ce propos poser comme loi d’ornithologie que : La force proportionnelle est en raison de la petitesse.
On n’observe généralement pas cette puissance ; cependant, remarquons l’élasticité métallique des muscles d’une fauvette qui tourbillonne aux hasards d’une chasse à la mouche : remarquons ces battements précipités, produisant une vibration presque harmonique. Un condor dont les pectoraux pourraient produire de tels battements aurait besoin d’ailes d’acier, et produirait un bruit comparable à celui du tonnerre.