Prenons-le au point de départ.
L’oiseau est à terre, il s’abaisse sur ses jambes pour s’élancer, et laisse pendre ses ailes.
Étudions ce premier mouvement : l’aile se divise en trois plans, un formé par l’humérus, l’autre par le radius et le cubitus, et le dernier par la main. — L’effet produit par la disposition de ces trois plans est de laisser facilement glisser l’air en présentant des surfaces inclinées.
Là ne se borne pas la décomposition de ce mouvement : toutes les plumes, surtout celles du bout de l’aile, s’inclinent de manière à traverser l’air par leur tranche et non par leur plat. — Puis, autre complication, l’aile n’est jamais élevée étendue, mais bien repliée sur elle-même, de manière à présenter le moins de surface possible, et à pouvoir produire le mouvement avec moins d’effort et plus de vélocité.
Voyons maintenant le second mouvement, l’aile de l’oiseau frappant l’air.
Celui-ci est simple, l’aile est tout étendue, raide, les plumes garnissent toute la surface, et l’aile est creuse.
Il y a donc grande différence de résultat obtenu entre l’élévation de l’aile et son abaissement ; — cette