Les théoriciens posent souvent ce problème : Quelle est la force dont il faut disposer pour arriver à la sustention ?
La force de soulèvement, ascensionnelle si on veut, est si peu de chose dans beaucoup de circonstances, qu’on peut dire qu’elle est négligeable, et qu’elle peut se réduire à la force nécessaire pour soutenir l’appareil.
Cette force ascensionnelle n’est indispensable que quand le vent est nul.
Le problème serait mieux posé s’il l’était ainsi : Quelle est la vitesse qu’il faut communiquer à un aéroplane, oiseau ou machine, pour qu’il puisse se soutenir dans les airs et s’élever ?
Là, comme à toutes les faces de ce problème, il y a démonstration dans la nature.
Les oiseaux qui n’ont pas assez de puissance dans les pectoraux pour s’enlever franchement ne sont pas rares. — Les voiliers peuvent très peu s’élever, surtout les très gros. Un gyps fulvus ne peut pas fournir une ascension de 20 mètres par un angle de 45 degrés ; parla verticale, il n’arrive pas à 10.
Ainsi, voici un des rois des airs qui peut être pri-