Aller au contenu

Page:Mouillard - L’empire de l’air.djvu/85

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LES TROIS SUPPORTS

Chaque famille de volateurs aau vol un aspect particulier qu’il est intéressant d’étudier.

Il y a des oiseaux qui ont les bras longs, d’autres qui les ont courts ; les uns ont les rémiges allongées, les autres les ont courtes. — Il y en a qui ont les ailes longues et minces, d’autres minces et courtes, d’autres rondes, d’autres carrées, terminées par cinq plumes de même longueur ; d’autres pointues, dont la troisième plume, la deuxième, ou même la première est la plus longue.

Chaque forme correspond nettement à une aptitude, est spéciale et parfaite pour un temps donné, et se comporte moins bien dans d’autres. En somme, tous ces types différents ne peuvent remplir le même rôle.

À quel temps particulier, à quelles aptitudes spéciales correspondent ces formes ?

Quand la nature a eu à pourvoir un gros oiseau (nous n’avons au reste à nous occuper que de ceux-ci) d’ailes devant le transporter rapidement, elle les a construites petites et étroites, et les a fait mouvoir par de puissants pectoraux : — genre canard.

Quand l’oiseau a eu pour besoin de pouvoir se mouvoir avec succès dans les grands courants d’air, comme