Page:Mouravieff - Lettres à un ami sur l'office divin de l'Eglise catholique orthodoxe d'Orient, trad. Galitzin, 1850.djvu/115

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« Fidèles, imitons Marthe et Marie, offrons au Seigneur des œuvres divines, en guise de prières, afin qu’il vienne ressusciter notre esprit laissé comme mort dans le tombeau de la paresse, froid à la crainte de Dieu, et privé de toute force vitale ; crions au Seigneur : Seigneur bienfaisant ! par votre puissante parole vous avez rendu la vie à votre ami Lazare ; rendez-nous aussi la vie à tous, vous dont les miséricordes sont infinies. »

Pendant cette semaine on achève les lectures de la Genèse par l’histoire touchante de Joseph, vendu en Égypte par ses frères à prix de trente pièces d’argent, puis reconnu par eux : il est une figure de Jésus-Christ ; après quoi on lit dans le même livre la sépulture de Jacob dans la terre promise. En même temps le prophète Isaïe désigne le Christ en termes clairs :

« Voici ce que dit le Seigneur : je t’ai établi la lumière des nations et le salut des extrémités de la terre. Voilà ce que dit le Seigneur, le Rédempteur, le Dieu d’Israël, à son serviteur, objet du mépris, à son peuple détesté, l’esclave des autres peuples : Les rois te verront et les princes se lèveront devant toi ; ils t’adoreront à cause du Seigneur, parce qu’il est fidèle dans ses promesses, à cause du saint d’Israël qui t’a choisi. »

Les prophéties de Sophonie et de Zacharie qu’on lit à l’office du soir des Rameaux, annoncent tout aussi clairement l’entrée du Seigneur dans la bienheureuse