Page:Mouravieff - Lettres à un ami sur l'office divin de l'Eglise catholique orthodoxe d'Orient, trad. Galitzin, 1850.djvu/69

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

bon combat, de pouvoir traverser tout le carême, de conserver la foi inaltérable, d’écraser la tête des serpents invisibles, d’apparaître en vainqueurs du péché, d’atteindre et de saluer, exempts de condamnation, le jour de la résurrection du Seigneur. »

Et moi, qui vous souhaite sincèrement l’accomplissement de toutes ces demandes, je m’arrête pour un temps ; en vous expliquant successivement le service divin, je me suis insensiblement laissé entraîner à toucher quelque chose de l’office du grand carême, qui, dans le principe, ne devait pas entrer dans le cercle de nos entretiens. J’ai cependant un vif désir de vous exposer aussi les touchantes beautés des prières et des cérémonies de la Quadragésime, tant elles sont empreintes d’un sens profond et mystique. Tout cela se trouve renfermé dans le livre intitulé Triodion (rituel) du carême. Si vous m’en témoignez le désir, je ne tarderai pas à me remettre à l’ouvrage, pour vous prouver combien tout ce qui touche au bien de votre âme, intéresse aussi la mienne.