Page:Mouravieff - Lettres à un ami sur l'office divin de l'Eglise catholique orthodoxe d'Orient, trad. Galitzin, 1850.djvu/68

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sort du sanctuaire demandant pour eux les biens éternels, et immédiatement après par l’oraison dominicale. Alors le rideau se tire sur le sanctuaire et le prêtre s’écrie : « Aux saints les saints dons présanctifiés ! » Le chœur comme à l’ordinaire répond : « il est seul saint, etc. » Pendant la communion du prêtre, on chante pour l’édification des assistants : « Goûtez et voyez combien le Seigneur est doux ! Alleluia ! » Quand ensuite le diacre placé sur le seuil de la porte du sanctuaire, invite les fidèles à s’approcher de la communion, le chœur réitère cette invitation avec plus d’instances encore en faisant entendre ces paroles prophétiques de David : « Je bénirai en tout temps le Seigneur, sa louange sera toujours dans ma bouche ; goûtez de ce pain céleste et de cette coupe de vie, et voyez combien le Seigneur est doux. Alleluia ! » Quand le saint sacrement est replacé sur l’autel, on chante les versets d’usage : « Que notre bouche se remplisse de vos louanges, Seigneur ! maintenez-nous dans votre sainteté, faites que toute notre journée soit employée à nous instruire de votre justice. Alleluia ! »

Une prière particulièrement remarquable, par le sens profond des demandes qu’elle renferme, c’est celle que le prêtre prononce en arrière de l’estrade placée en face du sanctuaire : « Que le Tout-Puissant qui nous a fait arriver à ces jours de recueillement pour la purification de l’âme et du corps, pour la répression de nos passions et dans l’espoir de la résurrection, daigne nous accorder aussi, de livrer le