Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 1.djvu/114

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

VICTOR.

Je m’appelle Victor.

GNAFRON.

Ah ! Victor, c’est un joli nom ! ça fait penser à la victoire qui rime avec boire… Pardonnez-moi encore, M’sieu, de vous demander votre état.

VICTOR.

Je suis rentier.

GNAFRON.

Ah ! en voilà un fameux état !… M’sieu n’aurait pas besoin d’un associé par hasard ?

VICTOR, riant.

Non, merci… Mais dites-moi, où demeure votre ami, Monsieur Coq ?

GNAFRON.

Tenez, M’sieu ; vous voyez au coin de cette rue, cette baraque… C’est là qu’il demeure… Ces bottes qui pendent, c’est les aiguilles de sa pendule. Puis-je vous rendre encore quelque service, M’sieu ?

VICTOR.

Je vous remercie, mon ami.