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GUIGNOL.
Pas possible ?
JÉRÔME.
Il m’a chargé de vous donner de ses nouvelles & de vous dire qu’il viendra bientôt ici.
GUIGNOL.
Vraiment ?… & il doit être bien changé ?
JÉRÔME.
Oh ! si changé, que, voyez-vous, il serait devant vos yeux, vous ne le reconnaîtriez pas.
GUIGNOL, ému.
Oh ! mon Dieu, qu’est-ce que vous me dites donc là ?… Mon pauvre Jérôme… je le reconnaîtrais pas !… V’là que je me sens tout chose à présent !… Plus je vous regarde… C’est son nez, c’est ses yeux, c’est son parler… Allons, ne fais donc pas le bête… Jérôme !… ganache !… mon frère ! c’est toi !… (Il se jette dans les bras de Jérôme. — Ils s’embrassent longuement.)
JÉRÔME.
Mon bon frère !
GUIGNOL.
Comme te v’là changé, en effet. Te n’as pas rajeuni.
JÉRÔME.
Mais ni toi non plus, il me semble. Cependant je t’ai