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les frères coq.

au public.

Messieurs, nous voilà tous riches, & cependant il nous manque encore quelque chose. Nous vous avons dit tant de gognandises[1] que nous en sommes tout honteux. Mais si nous étions sûrs de vous avoir réjouis, nous serions fiers comme des Coqs.

fin des frères coq[2].

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  1. Gognandises : billevesées, bêtises.
  2. Les Frères Coq est une des rares pièces qu’une tradition constante attribue à Mourguet, 1er du nom. Bien que les retouches successives soient très visibles dans les leçons qui se jouent aujourd’hui, le tissu de l’intrigue & les principales scènes se sont transmis à nous à peu près intacts. Il est facile d’y reconnaître une donnée déjà plusieurs fois mise au théâtre, notamment dans l’Habitant de la Guadeloupe, de Mercier. Mais sur cette donnée de lieu commun, Mourguet a fait une pièce très-originale, très-bien filée, où les sentiments du peuple sont très-bien compris & très-bien exprimées. Les Frères Coq est le chef-d’œuvre du théâtre Guignol de Lyon.