Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 1.djvu/137

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VICTOR.

Mademoiselle, je serais le plus heureux des hommes si vous pouviez être du même avis que Monsieur Jérôme.

GUIGNOL.

Allons, z’enfans, donnez-vous la main, & embrassez-vous… Jeune homme, faudra ben me la rendre heureuse, au moins !

JÉRÔME.

Nous allons conclure cette affaire-là à table… Toi, Guignol, tu resteras avec nous ; nous ne nous quitterons plus.

GUIGNOL.

C’est qu’en dehors de la savaterie, je suis pas bon à grand’chose.

JÉRÔME.

Hé bien, tu feras des souliers pour tous les pauvres de la ville. Je te fais un abonnement de dix mille francs par an pour ça.

GUIGNOL.

Ah ben, décidément me v’là maître bottier ! Ce n’est plus le même régiment, mais je suis toujours sûr de ne pas manquer de pratiques… Dis donc, Louison, faudra pas oublier d’aller retirer les bottes du postillon.