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GUILLAUME.
Tais-toi, polisson ! tu n’es qu’un vaurien.
GUIGNOL.
Attends, attends… Vaurien ! tiens ; voilà le vaurien ! (Il lui donne un coup de tête.)
GUILLAUME s’enfuit en criant, & revient dire :
Oui, polisson ! vaurien !
GUIGNOL, lui donnant un autre un coup de tête.
Tiens !… Ah ! te crois que te me feras toujours comme quand j’étais petit, que te me donnais des tapes toute la journée. (Guillaume s’enfuit.)
Scène VI.
GUIGNOL, MADELON.
MADELON, accourant.
Hé bien ! qu’est-ce que c’est donc que ce sicotti[1] ? Te te mettras donc toujours dans des battures ? Puis après te me reviendras tout dépillandré.
GUIGNOL.
C’est Guillaume qui vient de recevoir un atout. Je lui ai parlé de notre Louison pour son fils Claude, parce
- ↑ Sicotti : tapage, bruit.