dée à Raymond, lorsque mon oncle mourut subitement, & un testament déjà ancien désignait pour héritier l’un de ses neveux. J’étais déshéritée… comme aujourd’hui. M. Raymond, qui n’en voulait qu’à ma fortune, refusa alors de m’épouser, en prétextant la volonté de sa famille. Quelque temps après, M. Bobinard me vit ; je lui plus & il m’épousa. Tu sais le reste. Il ne m’a pas mieux traitée que mon oncle, & cependant il m’avait toujours promis de ne pas m’oublier.
Les promesses, ça coûte rien… Me parlez pas des héritages. C’est comme ma tante… ma tante Dodon… Vous l’avez ben connue ?
Moi ? pas du tout.
Vous avez pas connu ma tante ?… Elle demeurait à la Grand’Côte, à côté de Bibatte… Vous avez ben connu Bibatte ?
Bibatte ! Je ne me souviens pas.
Bibatte qui faisait tous les déménagements de la Grand’Côte… Il demeurait vers la Cour du soleil, mais