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Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/142

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LE SERGENT.

Voilà. (Il lui donne de l’argent.)

GUIGNOL.

C’est convenu : je chanterai.

LE SERGENT.

Et si ton gosier se dessèche, tu entreras chez le père Bajazou pour boire un coup avec des camarades… qui sont des fameux lapins… Et chante-nous quelque chose de ronflant, quelque chose de belliqueusement guerrier. (Il rentre au cabaret.)


Scène VII.

GUIGNOL, seul.

Ça me va, sergent, ça me va… Nom d’un rat ! je chanterai ben tout ce qu’il voudra pour cent sous… Me v’la chanteur à appointements… comme au Grand Opéra. Tout de même, il me demande quéque chose de guerrier… ça me gêne un peu… je fais que des complaintes… Le Juif-Errant, Henriette & Damon… Ah ! j’y suis !… je vas leurs y chanter Marbrouk. (Il chante : )

Marbrouk s’en va-t-en guerre…[1]
  1. Ou tout autre refrain.