Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/160

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MADELON, à part.

Oui, chez le marchand de vin.

GNAFRON.

Et d’ailleurs, j’ai manqué d’être sergent dans la garde nationale.

MADELON.

Enfin, vous lui avez promis, à Guignol… Vous avez donc point de parole ?… Comment que vous ferez pour vous dégager ?

GNAFRON.

C’est bon, c’est bon !… ça ne te regarde pas… Je lui ai promis, s’il me convenait… Mais il ne me convient pas. Par conséquence, file d’ici ; va à ton ouvrage… & que je te voie plus avec Guignol… Sinon… je ne te dis que ça… gare les giroflées à cinq feuilles.

MADELON.

Allons donc, p’pa… un vieux milllitaire comme vous voudrait pas battre sa fille… un soldat frrrançais ! (Elle s’enfuit.)

GNAFRON, la menaçant.

Atatends, atatends !