Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/168

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ton engagement & tu prendras ta première leçon d’exercice. Le cœur du père Gnafron, je ne suis pas éloigné de le croire, ne résistera pas à la vue de tes grâces et de ta facilité sous l’uniforme. (Ils sortent.)


Scène IX

GNAFRON, seul, entrant.

Ah ! ah ! ah ! (Il rit.) Les voilà partis ; le goujon a mordu à l’asticot… On n’en remontre pas au papa Gnafron… Allons finir la bouteille, & prévenir Cadet de se tenir prêt pour la noce. (Il s’en va en riant.)


Scène X

LE SERGENT, GUIGNOL, vêtu d’un uniforme ridicule : il a un bonnet de police, dont le gland lui tombe sur les yeux.
GUIGNOL.

Sergent, vous m’avez joliment ficelé tout de même… N’y a que ce machin d’en haut que me danse là devant le z’œil…

LE SERGENT.

Tu t’y feras… Allons, conscrit, à l’exercice ! De la grâce & de la souplesse. D’abord, les talons sur la même ligne, & rapprochés autant que la conformation le permet ; les pieds un peu moins ouverts que l’équerre,