Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/170

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GUIGNOL.

Avec ça y a ce machin qui me danse devant le z’œil.

LE SERGENT.

Garde à vos ! (Guignol s’enfuit vivement.) Hé bien, où vas-tu donc ?

GUIGNOL.

Pardi, vous me dites de prendre garde à moi ; je m’en sauve,

LE SERGENT.

Mais, imbécile, garde à vos ! c’est un terme d’avertissement. Je t’avertis.

GUIGNOL.

Avertissez-moi, sergent… vous avez raison.

LE SERGENT.

Allons, peloton !

GUIGNOL.

Vous voulez un peloton ?

LE SERGENT.

Quand je dis : peloton ! c’est à toi que je parle.

GUIGNOL.

Je ne suis ni en fil ni en laine.